C’est tout à fait possible, certaines séances pouvant très bien être adaptées au rocher (youpi).
Quelques exemples :
- séance volume aérobie : en falaise dans de nombreuses longueurs faciles enchainées d’affilée, en grandes-voies faciles etc.
- séance blocs limites : pas compliqué de faire ça dehors, en bloc ou même en falaise…
- travail de la résistance : sélection de voies où cette qualité est prédominante
- travail mental : méditation, voies engagées, escalade en trad, terrain d’aventure…
Et si je suis un falaisiste qui peut aller grimper dehors à peu près tout le temps ?
Primo, vous êtes un gros veinard ! Secundo, si vous avez le temps et les moyens d’aller grimper en falaise dès que possible, cela ne vous empêche de réfléchir intelligemment à vos sessions. L’entrainement ne veut pas forcément dire faire des tractions lestées dans son garage, cela peut aussi (et surtout) vouloir dire « réfléchir avec méthodologie pour atteindre des résultats à la hauteur de vos attentes ». S’entrainer en escalade ne va pas forcément vous empêcher de toucher du caillou pendant des mois, bien au contraire.
En effet, plutôt que d’aller taper des runs dans votre projet, séance après séance, vous pouvez réfléchir à votre approche et ainsi optimiser vos chances de réussite. À vous de faire varier séances axées force, séances axées rési, séances de puissance, etc. et d’y échelonner des temps de repos adaptées.