Je m’appelle Bastien Minni, et je suis un grimpeur passionné depuis une quinzaine d’années. J’ai commencé à grimper tardivement, en découvrant l’escalade lors de mes études universitaires en STAPS (Sciences et techniques des activités physiques et sportives).
Plus qu’un « sport », j’ai adhéré au style de vie qui en découle. Simplicité, nature, trips désargentés à l’arrache et j’en passe...
Alors sportif de Haut-Niveau en VTT, j’en ai délaissé progressivement les compétitions pour passer de plus en plus de temps un baudrier autour de la taille. Pas franchement doué, j’ai dû apprendre à compenser ce cruel manque de force par la technique, un état d’esprit adapté et divers trucs et astuces, puis plus tard l’entrainement.
Mes connaissances universitaires et personnelles en lien avec ma pratique du VTT ont alimenté un intérêt grandissant pour ce domaine. Après avoir lu et écouté une quantité d’information écrasante sur le sujet, et en cherchant à avoir accès aux dernières études scientifiques touchant de près ou de loin la performance (mental, nutrition, prévention des blessures), j’ai noté qu’elles étaient spartiates et pour beaucoup, en anglais.
Fasciné par la quête de solutions individuelles, la création et la planification de stratégies d’entrainement (et la progression qui s’en suit) et désireux de partager avec la communauté des grimpeuses et grimpeurs mon (modeste) savoir, j’ai fini par m’atteler à la rédaction de ce site lors d’un trip bellifontain (beaucoup trop) pluvieux.
J’espère y avoir été capable de transmettre mon vécu de grimpeur.
Professionnellement, je suis passé par des emplois aussi variés que (entre-autres et dans le désordre) la pose de parquets, le travail à la chaine en usine, l’accompagnement d’enfants et adolescents en situation de handicap, la réparation de vélos, le ressemelage de chaussons ou l’apiculture… Strasbourgeois d’origine et après quelques années dans les Pyrénées, je suis désormais installé dans la Drôme.
Je suis très attaché à la Nature et à notre environnement, et cherche à vivre le plus simplement possible afin de réduire mon impact sur celle-ci (même si malheureusement oui, l’escalade a une monstrueuse empreinte écologique).
De nombreux voyages, souvent à vélo (dont un tour de l’Europe en grimpant au gré des routes), ont renforcé mes convictions écologistes. Je refuse d’aller grimper (en avion par exemple…) à l’autre bout de l’Europe ou du monde et j’ai adapté le « localisme » aux falaises qui m’entourent. Autrefois grimpeur sportif par excellence, j’ai élargi ma pratique et prend désormais beaucoup de plaisir à pratiquer toutes les autres formes d’escalade (particulièrement le trad).
Même si je ne me considère pas comme un grimpeur naturellement « fort » (et encore moins « bon » ni « doué »…) mais puisqu’il est évident que certains se poseront la question, oui, j’ai grimpé des voies de 8ème degré partout en Europe, il m’arrive d’évoluer dans le 7c/8a à vue, d’engager la viande au-dessus de coinceurs foireux dans de lointaines sierras espagnoles ou de gainer comme un sourd dans les « 7 » de Bleau, bref autant de voies, de blocs, de lignes et de chiffres qui me paraissaient mythiques à mes débuts.
Si l’entrainement en escalade m’intéresse tant, c’est que je ne crois pas que la progression puisse s’arrêter ici…
Un lien vers une interview réalisée il y a quelques années pour le site escalade-alsace.com
La très grande partie des photos visibles sur ce site sont l’oeuvre d’Hervé FRITZ, qui est aussi bon photographe qu’ami. One love bro’.
Merci à Blandine pour son soutien, sa patience et ses connaissances informatiques !