« L’entrainement ne va pas changer qui vous êtes, même s’il vous permettra de courir plus vite »
Renato Canova
Si vous ne vouliez pas progresser, peu de chances que vous vous soyez intéressés au contenu de ce site…
La progression en escalade doit se comprendre comme un processus multi factuels (facteurs physiques, psychologiques, moteurs…) qui revêt plusieurs facettes.
Lorsque l’on énonce la question de la progression, les réponses peuvent être diverses et variées. Être capable d’enchainer son premier 7a ? Libérer en libre un bigwall ? Plier ce bloc teigneux tout en compréhension ? Ou briller à la salle d’escalade en randonnant les « bleus » ou « jaunes » ?
Ce qui fait aussi la beauté de cette activité, c’est bien entendu la pluralité de réponses possibles à cette même question.
Toutefois et quelles que soient ses motivations, il est possible d’arriver tout naturellement à un stade où la progression ne se fait plus d’elle-même, où la pratique ne suffit plus à cette évolution. De fait, c’est bien souvent ici que les premières questions relatives à l’entrainement font surface. En effet, bien que les compétences techniques soient extrêmement importantes en escalade, à mesure de votre perfectionnement, il est normal et inévitable d’être limité par des facteurs physiques.
Je le rappelle ici, s’entrainer ne doit pas être vécu comme une contrainte. Ça fatigue, ça prends du temps et ça peut être chiant. Mais c’est un choix.
L’escalade est un plaisir et doit le rester
Performance, objectifs, réussites sont autant de mots qui – soyons honnêtes – ne font pas généralement partie de mon vocabulaire. J’ai bien conscience que cette terminologie appartient au monde des grandes entreprises, de la rentabilité débilisante et de cette quête incessante du profit (tout un univers dont, pour être poli, j’ai peu de considérations). Au quotidien je parle plutôt de plaisir, de belles lignes à grimper et de journées à contempler la nature. Mais la science a son vocabulaire que l’on ne peut ignorer…